1. Naufrage d’immigrants à Mytilini
21 morts, 6 personnes disparues et un survivant est le bilan du naufrage d’un bateau qui transportait des immigrants à Mytilène, une île dans le nord de la mer Egée, samedi 15 décembre. Les immigrants étaient d’origine afganne et, parmi eux il y avaient des bébés et des enfants, tandis que le survivant est un mineur. Il s’agit d’encore une tragédie de ce genre, parmi plusieurs qui se passent très souvent dans la mer Egée. En plus, les flux migratoires par la voie marine se sont multipliés au cours des derniers mois, parce que les contrôles à la frontière continentale avec la Turquie se sont intensifiés. En même temps, les travaux pour la construction d’un mur au long de la ligne frontalière de Evros avec la Turquie ont été complétés. L’objectif de ce mur est de servir d’obstacle à l’entrée des immigrants et son coût total se lève à € 3.160.000.
2. Augmentations des factures et réductions des revenues
Une décision du gouvernement a été implementée, par laquelle le coût de soutien médical et pharmaceutique pour des immigrants sans papiers et sécurité sociale, est doublé. La décision a déjà pris effet et sa conséquence est que les femmes immigrantes sans papiers sont chargées de 1264 euros pour un accouchement normal et de 2090 euros pour une césarienne. La décision sera certainement étendue à d’autres catégories d’hospitalisation, de façon que tous les immigrants sans papiers et sécurité sociale seront concernés.
En même temps, il a été annoncé qu’une augmentation de la facture d’électricité jusqu’à 49%, sera mise en vigueur à partir du début de l’année, ce qui signiefera qu’une famille moyenne sera chargée d’un surplus de 15 euros par mois. Il est en général estimé qu’à part le but lucratif, la mésure vise aussi à la provocation d’insatisfaction parmi les consommateurs, afin que la privatisation imminente de la compagnie soit acceptée sans beaucoup de réactions.
En plus, le gouvernement a avoué que l’augmentation de l’impôt du pétrole n’a pas porté les resultats aspirés au niveau de collecte. Elle a par contre porté des conséquences inabordables à la population, puisque les maires de 7 villes en Grèce du Nord ont décidé la suspension de fonction de 300 écoles à partir du 7 janvier, dans leur incapacité de payer pour le chauffage.
Par ailleurs, les employés des entreprises publiques seront intégrés au système de paie unifié, ce qui provoquera un 25% supplémentaire de baisse de leurs salaires. Ces employés ont déjà subi des coupes de salaires jusqu’à 50% à cause des mésures des mémorandums précédents.
En même temps, il a été annoncé qu’une augmentation de la facture d’électricité jusqu’à 49%, sera mise en vigueur à partir du début de l’année, ce qui signiefera qu’une famille moyenne sera chargée d’un surplus de 15 euros par mois. Il est en général estimé qu’à part le but lucratif, la mésure vise aussi à la provocation d’insatisfaction parmi les consommateurs, afin que la privatisation imminente de la compagnie soit acceptée sans beaucoup de réactions.
En plus, le gouvernement a avoué que l’augmentation de l’impôt du pétrole n’a pas porté les resultats aspirés au niveau de collecte. Elle a par contre porté des conséquences inabordables à la population, puisque les maires de 7 villes en Grèce du Nord ont décidé la suspension de fonction de 300 écoles à partir du 7 janvier, dans leur incapacité de payer pour le chauffage.
Par ailleurs, les employés des entreprises publiques seront intégrés au système de paie unifié, ce qui provoquera un 25% supplémentaire de baisse de leurs salaires. Ces employés ont déjà subi des coupes de salaires jusqu’à 50% à cause des mésures des mémorandums précédents.
3. “Charatsi”
Suite à la decision du Tribunal de premiére instance qui a considéré qu’il est illégal de couper le courant électrique aux consommateurs qui ne paient pas la taxe additionnelle sur l’immobilier, imposée via la facture d’électricité, la question a été tranferée à la Cour Suprême, par une initiative du Ministère des Finances. La Cour Suprême a suspendu la décision du Tribunal de premiére instance, sans pour autant l’annuler ni la juger inconsitutionelle.
4. Attaques contre députés Syriza
Deux parlementaires de Syriza ont été victimes d'attaques, dimanche 16 décembre, l'un par membres de l'Aube Dorée, l'autre par la police anti-émeute, lors de deux match de football.
D. Stratoulis a été attaqué par des membres de l’Aube Dorée, pendant la mi-temps en dehors du stade, qui se sont mis à le tabasser en lui criant "On va te tuer sur place". D'autres spectateurs du match l'ont finalement sauvé. Lors d’un entretien à la télé, le journaliste a traîté les aggresseurs de 'jeunes', ce qui a obligé Stratoulis d’insister sur le fait qu'ils avaient declaré être membres de l'Aube Dorée. A noter aussi que l'Aube Dorée a porté une plainte contre le député de Syriza.
Le même jour, un autre député de Syriza, Μichalis Meikopoulos, a été agressé par la police anti-émeute, à la fin d'un match de foot, à la ville de Volos, malgré le fait qu'il a presenté sa carte de membre du parlement. La police a intervenu à cause d'incidents qui ont éclaté à la fin du match, mais selon M. Meikopoulos, les policiers ont été extremement violents et ont fait utilisation d’une quantité excéssive de gaz lacrymogènes.
5. Nikaia et Syros
Dimanche 16 décembre, une manifestation antifasciste a eu lieu à Nikaia, dans la banlieue du Pirée, en reponse à un rassemblement de l'Aube Dorée. La police a ouvertement protégé le rassemblement de l'Aube Dorée et attaqué la manifestation antifasciste. Des affrontements ont suivi, pendant lesquels police et Aube Dorée ont clairement collaboré contre les antifascistes, qui se sont sauvés dans un cinéma. Les policiers ont envahi le cinéma et ont utilisé des gaz lacrymogènes à l'intérieur. Quatre manifestants ont été blaissés.
Deux jours plus tard, l’Aube Dorée a attaqué un évenement organisé à l’Université de la Mer Egée, à propos du jour mondial pour l’immigration. Une trentaine de personnes ont raillée des participants à la soirée et balancé des objets à l’entrée de la salle où avait lieu une projection du film “Y tambien la lluvia” (Et même la pluie).
A noter qu’il ne s’agit pas de la première attaque du sorte dans les lieux universitaires à Syros, l’île où l’évenement s’est produit, puisqu’au mois de novembre, des individus toujours non identifiés avaient decroché une banderole avec le slogan “Pas de tolérance aux néonazi”, qui avait été accrochée à l’extérieur du bâtiment.
6. Villa Amalias
A l’aube du jeudi 20 décembre, la police a envahi le squat “Villa Amalias”, au centre ville d’Athènes, en présence du procureur et sous pretexte d’une plainte pour trafic de drogue. Huit personnes ont été arrêtées et détenues à la Centrale de la Police d’Athènes. Tout contact, ceux avec leurs avocats inclu, leur a été renoncé jusqu’à tard le soir du jeudi. Vendredi ils se sont présentés à la Cour où ils ont été accusés pour des crimes.
La police a fait une recherche dans le bátiment, des objets ont été confisqués et le bátiment a été évacué et scellé. Très vite après l’invasion de la police, des rassemblements et manifestations de solidarité ont été appelés à Athènes et dans d’autres villes. Aussi, certains des participants au rassemblement de solidarité à Athènes, se sont rendus à la Mairie et ont demandé une rencontre avec le Maire, qui ne les a finalement pas reçus. Au contraire sept parmi eux ont été détenus et remmenés à la police, mais liberés plus tard. Une femme qui était présente pendant la recherche de la police dans le squat, en tant que temoin, a aussi été arrêtée.
Villa Amalias est un des squats les plus historiques à Athènes. Il existe depuis 22 ans et a coexisté avec la société locale très pacifiquement jusqu’à maintenant. Les squatteurs organisaient des évenements de contenu politique ou culturel et étaient très actifs dans la lutte antifasciste; et ceci dans un quartier où l’Aube dorée a été aussi très active dernièrement.
Le Ministre de l’Ordre Public a traité le squat de “centre d’activité illégale” et a souligné que l’évacuation a été complètement conforme à la loi et qu’elle a eu lieu à l’ordre du premier Ministre.
Le bátiment du squat date du 19e siècle et il appartient à l’organisme des bâtiments d’écoles. Le squat a été toléré jusqu’à présent, parce que les squatteurs se chargaient de son entretien, sinon il se serait effondré. Pourtant l’organisme sera fermé, suite aux nouvelles mesures sur la fusion des organismes publics. Plusieurs sont ceux qui font le lien entre ces deux évenements.
Des manifestations de solidarité ont été organisées vendredi, certaines devant la Cour, tandis que la manifestation antifasciste programmée pour samedi dans le quartier, a pris un caractère de solidarité avec le squat évacué.
Suite à la decision du Tribunal de premiére instance qui a considéré qu’il est illégal de couper le courant électrique aux consommateurs qui ne paient pas la taxe additionnelle sur l’immobilier, imposée via la facture d’électricité, la question a été tranferée à la Cour Suprême, par une initiative du Ministère des Finances. La Cour Suprême a suspendu la décision du Tribunal de premiére instance, sans pour autant l’annuler ni la juger inconsitutionelle.
4. Attaques contre députés Syriza
Deux parlementaires de Syriza ont été victimes d'attaques, dimanche 16 décembre, l'un par membres de l'Aube Dorée, l'autre par la police anti-émeute, lors de deux match de football.
D. Stratoulis a été attaqué par des membres de l’Aube Dorée, pendant la mi-temps en dehors du stade, qui se sont mis à le tabasser en lui criant "On va te tuer sur place". D'autres spectateurs du match l'ont finalement sauvé. Lors d’un entretien à la télé, le journaliste a traîté les aggresseurs de 'jeunes', ce qui a obligé Stratoulis d’insister sur le fait qu'ils avaient declaré être membres de l'Aube Dorée. A noter aussi que l'Aube Dorée a porté une plainte contre le député de Syriza.
Le même jour, un autre député de Syriza, Μichalis Meikopoulos, a été agressé par la police anti-émeute, à la fin d'un match de foot, à la ville de Volos, malgré le fait qu'il a presenté sa carte de membre du parlement. La police a intervenu à cause d'incidents qui ont éclaté à la fin du match, mais selon M. Meikopoulos, les policiers ont été extremement violents et ont fait utilisation d’une quantité excéssive de gaz lacrymogènes.
5. Nikaia et Syros
Dimanche 16 décembre, une manifestation antifasciste a eu lieu à Nikaia, dans la banlieue du Pirée, en reponse à un rassemblement de l'Aube Dorée. La police a ouvertement protégé le rassemblement de l'Aube Dorée et attaqué la manifestation antifasciste. Des affrontements ont suivi, pendant lesquels police et Aube Dorée ont clairement collaboré contre les antifascistes, qui se sont sauvés dans un cinéma. Les policiers ont envahi le cinéma et ont utilisé des gaz lacrymogènes à l'intérieur. Quatre manifestants ont été blaissés.
Deux jours plus tard, l’Aube Dorée a attaqué un évenement organisé à l’Université de la Mer Egée, à propos du jour mondial pour l’immigration. Une trentaine de personnes ont raillée des participants à la soirée et balancé des objets à l’entrée de la salle où avait lieu une projection du film “Y tambien la lluvia” (Et même la pluie).
A noter qu’il ne s’agit pas de la première attaque du sorte dans les lieux universitaires à Syros, l’île où l’évenement s’est produit, puisqu’au mois de novembre, des individus toujours non identifiés avaient decroché une banderole avec le slogan “Pas de tolérance aux néonazi”, qui avait été accrochée à l’extérieur du bâtiment.
6. Villa Amalias
A l’aube du jeudi 20 décembre, la police a envahi le squat “Villa Amalias”, au centre ville d’Athènes, en présence du procureur et sous pretexte d’une plainte pour trafic de drogue. Huit personnes ont été arrêtées et détenues à la Centrale de la Police d’Athènes. Tout contact, ceux avec leurs avocats inclu, leur a été renoncé jusqu’à tard le soir du jeudi. Vendredi ils se sont présentés à la Cour où ils ont été accusés pour des crimes.
La police a fait une recherche dans le bátiment, des objets ont été confisqués et le bátiment a été évacué et scellé. Très vite après l’invasion de la police, des rassemblements et manifestations de solidarité ont été appelés à Athènes et dans d’autres villes. Aussi, certains des participants au rassemblement de solidarité à Athènes, se sont rendus à la Mairie et ont demandé une rencontre avec le Maire, qui ne les a finalement pas reçus. Au contraire sept parmi eux ont été détenus et remmenés à la police, mais liberés plus tard. Une femme qui était présente pendant la recherche de la police dans le squat, en tant que temoin, a aussi été arrêtée.
Villa Amalias est un des squats les plus historiques à Athènes. Il existe depuis 22 ans et a coexisté avec la société locale très pacifiquement jusqu’à maintenant. Les squatteurs organisaient des évenements de contenu politique ou culturel et étaient très actifs dans la lutte antifasciste; et ceci dans un quartier où l’Aube dorée a été aussi très active dernièrement.
Le Ministre de l’Ordre Public a traité le squat de “centre d’activité illégale” et a souligné que l’évacuation a été complètement conforme à la loi et qu’elle a eu lieu à l’ordre du premier Ministre.
Le bátiment du squat date du 19e siècle et il appartient à l’organisme des bâtiments d’écoles. Le squat a été toléré jusqu’à présent, parce que les squatteurs se chargaient de son entretien, sinon il se serait effondré. Pourtant l’organisme sera fermé, suite aux nouvelles mesures sur la fusion des organismes publics. Plusieurs sont ceux qui font le lien entre ces deux évenements.
Des manifestations de solidarité ont été organisées vendredi, certaines devant la Cour, tandis que la manifestation antifasciste programmée pour samedi dans le quartier, a pris un caractère de solidarité avec le squat évacué.
7. Greek Twitter
Selon les statistiques publiées sur la page web trending.gr, le hashtag le plus populaire du twitter grec en 2012 a été #syntagma, qui a été utilisé 511,455 fois. Le second a été #rbnews avec 393,049 fois et le troisième #12fgr avec 338,148.
Et pourtant, les médias traditionnels qui ont choisi de faire allusion à ces données, ont évité toute référence à #rbnews comme deuxième hashtag. Parmi ces médias figure aussi la version anglophone du journal de large diffusion, Kathimerini.
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