Aujourd’hui, premier jour de la grève générale de 48 heures, et avec de calculs modérés, plus que 500.000 personnes ont manifesté dans les rues de Grèce. Plus précisément, à Athènes, le chiffre varie selon les sources entre 70.000 et plus que 300.000. Dans les autres villes du pays : 50.000 à Thessalonique, 20.000 à Hérakleion, 10.000 à Patras et 5.000 à Giannena.
Tous se rejoignent à la conclusion qu’il s’agit d’une des mobilisations populaires plus massives des dernières décennies. Dès tôt le matin, nous pouvions constater que la mobilisation aurait été massive, et surtout à la place Syntagma, puisque à 10h00 déjà, 3000 personnes du syndicat PAME (proche Parti Communiste) formaient une chaine autour du Parlement.
En ce qui concerne la participation à la grève, GSEE (le syndicat le plus grand) donne les chiffres suivants : raffineries, chantiers navals, transports et ports 100%, construction, métallurgie 90%. Le taux de participation des employés commerçants, de travailleurs aux entreprises publiques et dans le secteur banquier a touché le 90%, puisque selon les communications officielles de leurs syndicats, plus que 90% de magasins sont restés fermés.
Jusqu’à tôt dans l’après-midi, les gens se précipitaient constamment à la place Syntagma, sans tensions, sauf un petit incident avec de représentants de l’extrême droite devant l’Hôtel King George à Syntagma (ils ont été enlevés par le service d’ordre de PAME). Après 15h00, un groupe de manifestants a cassé la barrière à l’avenue Vass. Sofias, avec la conséquence que les premiers incidents violents se sont produits autour du Parlement. Les émeutes ont continué autour du monument du Soldat Inconnu (juste devant le Parlement), ainsi qu’un avant-poste a été brûlé et quelques gens ont été blessés. A 16h00 l’ordre a été donné que l’espace autour du Parlement soit évacué, et ensuite les forces policières ont attaqué et éloigné violemment les gens ressemblés à Syntagma et jusqu’au bâtiment du Ministère de l’Economie. Jusqu’à ce moment les manifestants sont éloignés de la place avec l’utilisation massive de gas lacrymogènes et de grenades assourdissantes et les émeutes continuent dans les rues autour de la place.
Selon le service des urgences, 20 personnes ont été remmenées aux hôpitaux, tandis que les volontaires de la station médicale de la place Syntagma dénoncent que de dizaines de personnes ont reçu les premiers secours, à cause de blessures provoquées par de pierres, à la tête, les bras et les jambes, mais n’ont pas accepté qu’elles soient remmenées à l’hôpital. Aussi, de dizaines d’autres ont subi de problèmes respiratoires. Le communiqué de la police signale que 25 policiers anti-émeutes ont été blessés, et que 28 manifestants ont été détenus et 5 arrêtés. Aussi, la police avoue qu’un policier a été a été attaqué par des inconnus qui lui ont enlevé son arme de service.
La mobilisation sera continuée demain matin dans le but d’encercler le Parlement et empêcher le vote du projet de loi, qui est caractérisé par le Gouvernement comme préalable pour que la 6e tranche du prêt de la Troïka (UE-BCE-FMI) soit accordée.
Tous se rejoignent à la conclusion qu’il s’agit d’une des mobilisations populaires plus massives des dernières décennies. Dès tôt le matin, nous pouvions constater que la mobilisation aurait été massive, et surtout à la place Syntagma, puisque à 10h00 déjà, 3000 personnes du syndicat PAME (proche Parti Communiste) formaient une chaine autour du Parlement.
En ce qui concerne la participation à la grève, GSEE (le syndicat le plus grand) donne les chiffres suivants : raffineries, chantiers navals, transports et ports 100%, construction, métallurgie 90%. Le taux de participation des employés commerçants, de travailleurs aux entreprises publiques et dans le secteur banquier a touché le 90%, puisque selon les communications officielles de leurs syndicats, plus que 90% de magasins sont restés fermés.
Jusqu’à tôt dans l’après-midi, les gens se précipitaient constamment à la place Syntagma, sans tensions, sauf un petit incident avec de représentants de l’extrême droite devant l’Hôtel King George à Syntagma (ils ont été enlevés par le service d’ordre de PAME). Après 15h00, un groupe de manifestants a cassé la barrière à l’avenue Vass. Sofias, avec la conséquence que les premiers incidents violents se sont produits autour du Parlement. Les émeutes ont continué autour du monument du Soldat Inconnu (juste devant le Parlement), ainsi qu’un avant-poste a été brûlé et quelques gens ont été blessés. A 16h00 l’ordre a été donné que l’espace autour du Parlement soit évacué, et ensuite les forces policières ont attaqué et éloigné violemment les gens ressemblés à Syntagma et jusqu’au bâtiment du Ministère de l’Economie. Jusqu’à ce moment les manifestants sont éloignés de la place avec l’utilisation massive de gas lacrymogènes et de grenades assourdissantes et les émeutes continuent dans les rues autour de la place.
Selon le service des urgences, 20 personnes ont été remmenées aux hôpitaux, tandis que les volontaires de la station médicale de la place Syntagma dénoncent que de dizaines de personnes ont reçu les premiers secours, à cause de blessures provoquées par de pierres, à la tête, les bras et les jambes, mais n’ont pas accepté qu’elles soient remmenées à l’hôpital. Aussi, de dizaines d’autres ont subi de problèmes respiratoires. Le communiqué de la police signale que 25 policiers anti-émeutes ont été blessés, et que 28 manifestants ont été détenus et 5 arrêtés. Aussi, la police avoue qu’un policier a été a été attaqué par des inconnus qui lui ont enlevé son arme de service.
La mobilisation sera continuée demain matin dans le but d’encercler le Parlement et empêcher le vote du projet de loi, qui est caractérisé par le Gouvernement comme préalable pour que la 6e tranche du prêt de la Troïka (UE-BCE-FMI) soit accordée.
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