8 Νοε 2012

Le #7ngr en #Grèce

Quand les discussions sur le projet de loi pour les nouvelles méseures d'austérité (Memorandum III) ont commencé au Parlement grec, le matin du 7 novembre, Syriza et les Grecs Indépendants ont déposé une objection sur la compatibilité du projet avec la Constitution. Selon les rapporteurs des deux partis, les paragraphes concernant les coupes des salaires et des pensions étaient anti-constitutionelles, ainsi que la proécdure d'urgence par laquelle le projet a été déposé au Parlement, puisqu'elle ne laisse que 10 heures de discussion, même si plusieurs membres du Parlement n'avaient reçu le texte que ce matin là.

Le Président du Parlement, M. Evangelos Meîmarakis, a demandé les députés présents en ce moment là de se lever s'ils étaient d'accord avec l'objection. Selon son jugement, ceux qui se sont levés étaient moins nombreux et donc il a réjeté l'objection. Les députés de Syriza et des Grecs Indépendants ont fortement insisté que l'objection avait été approuvée et ont demandé un vote nominatif, ce qui a été accepté par le Président. Pourtant il a arrêté la procédure pour 30 minutes, "en accord avec le réglement", comme il a cité. Sauf que le réglement du Parlement ne permet que 10 minutes de pause.

Une heure et 15 minutes plus tard (peut-être plus), la session a recommencé et le vote nominatif a commencé. Il a y eu beaucoup de tension, parce qu'il était évident que les trois partis de la coalition gouvernementale avaient besoin de ce retard, afin de rassembler pour le vote leurs membres absents.

Alexis Tsipras a qualifié la procédure suivie "dégénerescence du Parlement" et Syriza a enlevé l'objection d'anticonstitutionalité. Tsipras a également cité que "la démocratie parlementaire et les institutions sont en train de se dégrader. Un projet de loi qui remmenera le pays à une récession encore plus longue est déposé au Parlement en forme d'un seul article et avec la procédure d'urgence: ceci n'honore pas le Parlement". Il a aussi dit que lors du vote antérieur sur l'objection d'anticonstitutionalité, il était évident qu'une majorité large des députés étaient debout et donc ont approuvé l'objection. Il a accusé le Président du Parlement d'avoir fait exprès de calculer faux.

Les partis de la coalition gouvernementale ont accuser Syriza d'agir dans le but de faire de l'impression.

Lors du vote nominatif, le Memorandum a été jugé compatible avec la Constitution avec 170 voix pour, 47 contre. Syriza avait quitté la salle.

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Le soir, pendant que le projet de loi était en discussion au Parlement, plusieurs milles de personnes ont manifesté à Athènes contre le Memorandum, en suivant un appel des syndicats (GSEE/ADEDY et PAME ayant fait un appel). Selon les organisateurs, plus que 200.000 personnes ont participé à une des manifestations les plus massives.Très vite la police a attaqué sans aucune justification et pour la première fois en Grèce des canons d'eau ont été utilisés contre les manifestants. Les gens ont longtemps resisté, et il est important de noter que les manifestants participant à l'action avec le syndicat PAME et les membres du Parti Communiste sont restés sur place jusqu'à la fin et pour longtemps ils ont gardé la partie inférieure de la place Syntagma. Anant l'attaque de la police, les députés de Syriza sont sortis du Parlement en portant une banderolle avec le slogan "Vous détruisez le pays. Partez maintenant!", pour se réunir avec les manifestants peu après en criant des slogans et chantant des chansons.




Les manifestants ont tenu pour assez longtemps sous la pression des lacrymogènes, canons à eau et la pluie forte. Pourtant, le Memorandum a été voté au Parlement, mais avec une majorité très faibles (153 voix pour, 128 contre, 18 "présents").


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