6 Νοε 2012

Bulletin d'informations du 3 novembre 2012 en Grèce #4

Dimanche, 28 octobre, et quelques heures avant que la procédure de délit flagrant soit périmée, le journaliste Kostas Vaxevanis a été arrêté, suite à la publication de la fameuse liste Lagarde par la revue qu’il dirige, Hot Doc.

Il s’git d’une liste qui comprend plus que 2000 noms de grecs possesseurs de comptes bancaires auprès de la banque suisse UBS, et pour lesquels il y a des soupçons d’évasion fiscale. La liste avait été envoyée au Ministre des Finances à l’époque, Georges Papakonstantinou, par la alors Ministre des Finances de France (et à présent dirigeante du FMI), Christine Lagarde, en forme d’un cd rom. La suite est tragicomique, puisque la liste… a été perdue : l’ex-Ministre Papakonstantinou, et le Président de PASOK, Ev. Venizelos, se sont excusés en déplaçant les responsbilités à leurs collaborateurs et sécretaires, pendant que l'opposition les accusent de cacher la lister pour couvrir leurs amis ou pour pouvoir les menacer plus tard.

La liste a alors été trouvée par Vaxevanis, qui l’a publiée, pour être par la suite accusé de violer les données personnelles des personnes qui y sont inclus. Et pour cela, un mandat d'arrêt a été publié contre lui.

Vaxevanis a été emmené au Procureur lundi, son interrogation a été reportée jeudi 1e novembre. Lors de cette procédure, il a été mis en clair que le mandat d'arrêt était illégal, comme il ne portait pas le cachet du procureur. Plusieurs personnages se sont rendus au Tribunal à sa défense. Kostas Vaxevanis a été à la fin jugé innocent.

D’autres incidents contre les journalistes ont eu lieu aussi la semaine passée. Plus concrètement, une émission de la télévision publique a été coupée du programme, parce que les présentateurs ont critiqué le Ministre de l’Ordre Public, Nikos Dendias, pour la façon par laquelle il a répondu aux accusation publiées à la presse, qui dénoncent que les antifascistes arrêtés le 29 septembre ont été torturés par des policiers dans la Direction Générale de la Police d’Athènes. Cette initiative de Emilios Liatsos, Directeur de la Télévision publique a été traitée de censure directe et intervention au travail des journalistes et a été fortement critiquée.

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Le projet de loi concernant les privatisations a été déposé au Parlement mercredi dernier. Tous les articles ont été votés, sauf celui se référant à l’inclusion des journalistes au Service unitaire de sécurité sociale. L'opposition ont contesté le vote du 4e article, qui concerne les contributions des ingénieurs. Ils ont prétendu que selon le règlement du Parlement et étant données les présences des députés, un vote manquait pour l’adoption de cet article, qui à la fin a été jugé non voté.

15 députés de PASOK ont voté contre le projet de loi. Ev. Venizelos, chef du parti, a été absent, ce qui a suscité des commentaires. Fotis Kouvelis de DIMAR s’est également absenté.

Le même jour, les journalistes et les avocats ont été en grève, tandis que GSEE/ADEDY ont appelé à un rassemblement à Syntagma le soir. Les transports publics ont fait grève vendredi 2 et lundi 5 novembre, et une grève générale est appelée par GSEE/ADEDY les 6 et 7 novembre, jours du vote du budget 2013 et des nouvelles mésures au Parlement.

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Après trois semaines de spectacles agités, la pièce Corpus Christi, qui passait au théâtre Chytirion à Athènes, a été arrêtée, à cause des pressions de la part de l’extrême droite et de l’Eglise. Les réalisateurs du spectacle ont expliqué leur décision, dans un communiqué, selon lequel les réactions altèrent le sens de la pièce d’un côté et de l’autre côté, ils ne désirent pas contribuer « à la mauvaise réputation du pays au niveau international ». Il est rappelé que dès le commencement des spectacles, de réactions très graves de la part de l’Eglise et de l’extrême droite ont été manifestées sous forme de protestes devant le théâtre, attaques contre le public et les journalistes, vandalismes et autres actions violentes. Certaines personnes du milieu de l’Eglise et de l’extrême droite ont réagi au spectacle, en le traitant de blasphème, parce qu’il présente Jesus comme un homosexuel.

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Des réactions ont été prononcées lors des propos de l’Archevêque Ambrossios, qui a caractérisé l’Aube Dorée comme « un espoir doux pour la Grèce », à condition qu’elle devienne plus mature. Il a aussi attaqué Syriza, sous-entendant que le parti de gauche est impliqué aux attaques avec des cocktails molotof contre un branche de la banque Marfin en mai 2010, lors d’une manifestation massive à Athènes ; trois personnes ont été mortes à cause de cette attaque. L’archevêque s’est prononcé contre Alexis Tsipras en personne, parce qu’il n’a pas eu un mariage religieux et n’a pas baptisé ses enfants. En même temps, il a fait un éloge de l’Aube Dorée pour ses « protestes » (sic) contre le spectacle Corpus Christi. Ces propos de Ambrossios ont été sa réponse à la critique avancée par SYRIZA, parce que l'Archevêque aurait célébré l'inauguration des nouveaux bureaux de l'Aube Dorée. Il est noté que d'autres prêtres, ainsi que l'Archevêque Ieronymos (chef de l'Eglise grecque) ont pris leurs distances des propos de Ambrossios.


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Une attaque cyber contre la Comptabilité Générale de l'Etat a été réalisée par Anonymous, qui ont réussi è dérober un grand nombre de documents classifiés, surtout de la Direction de politique fiscale. Selon plusieurs informations, les documents comprennent beaucoup d'information concernant la dette publique, son paiement  et le planning du budget, pourtant la l'ampleur de l'interception n'est toujours pas clair. Pour le moment, les documents sont traités par le Commité grec d'Audit de la dette, qui a publié sur sa page Facebook que "Parmis les documents, il se trouvent des preuves concernant les sommes déjà versées par le gouvernement grec, afin de masquer une partie de la dette par des SWAPS".


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