22 Οκτ 2012

La fôret de Skouries devenu un champ de bataille

La forêt de Skouries, qui se trouve dans le nord de la Grèce, à la région de Chalkidiki, est devenu un champ de bataille dimanche soir, quand des manifestants locaux ont affronté la police. Presque 2000 manifestants ont marché en paix vers le site de la compagnie Eldorado. Ils protestent contre l'abattage d'une forêt entière, pour permettre à la minière canadienne de poursuivre l'extraction d'or, malgré le coût environnemental et humain néfaste de celle-ci, comme indiqué par plusieurs études d'impact. Encore une fois, le gouvernement soutient le pillage des ressources naturelles afin de satisfaire des compagnies grecques proches des partis gouvernementaux (Mpompolas) et leur complices internationaux (El Dorado), en livrant l'environnement et la santé des cioyens Grecs aux chasseurs de profit, et en mettant à la disposition de ces derniers la police grecque. La manifestation du dimanche dernier s'inscrit dans une série de mobilisations lors des derniers mois, qui ont été supprimées de façon violente par la police, qui a fait usage même de balles plastiques à d'autres occasions. Cette fois-ci les forces anti-émeutes avaient bloqué le passage à l'entrée du site et ont fait une utilisation sans mesure de lacrymogènes pour disperser la foule.

Il y a eu plusieurs rapports de brutalité policière extrême, qui ont été largement diffusés sur le web mais pas par les médias officiels. Selon des rapports les policiers ont cassé les pare-brises des voitures privées, pendant que des passagers se trouvaient à l'intérieur, ils ont battus des personnes âgées, ont forcé une femme à genoux, en lui provoquant des blessures sévères, ont cassé l'objectif de la camera d'un photographe.  Selon M. Iliopoulos, secrétaire du Conseil Central des Jeunes de Synaspismos "(la police) nous ont chassés pour 7 km en semant la panique. Ils ont lancé des lacrymogènes dans les voitures".

Par la suite, 18 personnes sont détenues et emmenées au département de police de Polygyros (capitale de Halkidiki), oú 150 manifestants se sont réunis pour exprimer leurs solidarité. Suite à des négociations, les détenus ont reçu la permission de rencontrer 4 avocats. La députée de Syriza, Katerina Igglezi a été réfusée d'avoir accès à la police et les détenus, et a été insultée par des policiers sans uniforme, à plusieurs reprises. Les détentions ont été transformées en arrestations, tandis qu’un chauffeur de camion a été inculpé de tentative d'homicide, bien qu'il a été transféré à l'hôpital à cause des problèmes cardiaques, puisqu'un lacrymogène a été lancé dans son véhicule, pendant qu'il conduisait.

Parmi les manifestants se trouvaient des protestants de Kilkis et de Thrace qui sont aussi menacés par des catastrophes écologiques, à cause de projets d'exploitation de mines dans leurs régions, ainsi que des activistes de Thessaloniki, deux députés de Syriza, un ex-MPE des Ecolos et un représentant du parti des Grecs indépendants.

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