21 Οκτ 2011

Rapport sur le deuxième jour de la grève générale de 48 heures en Grèce

Le deuxième jour des mobilisations de la grève générale a été assombri par la mort d’attaque cardiaque d’un manifestant. La participation à la proteste de la place Syntagma, aussi massive et pacifique que le 19 octobre, a été brusquement interrompue au cours de l’après-midi, par des émeutes et l’attaque de la police. Il est estimé qu’aujourd’hui plus que 100.000 citoyens ont été rassemblés à la place.

Dès tôt le matin, de milliers de membres de PAME (syndicat proche au Parti Communiste), qui avait lancé un appel à encercler le Parlement, se sont retrouvés au monument du Soldat Inconnu (devant le Parlement). Le rassemblement des manifestants était très dense, en remplissant la place dès plus tôt qu’hier. Jusqu’à midi, la place était déjà pleine de bout à bout. A ce moment-là, les membres de PAME se trouvaient déjà sur l’Avenue Amalias (devant le Parlement), tandis que les manifestants de GSEE/ADEDY, des Syndicats primaires, de la gauche parlementaire et extra-parlementaire remplissaient les rues autour de la place.


Pendant le deuxième jour de la grève générale, et jour du vote du projet de loi contesté (par article), les gens étaient décidés de rester devant le Parlement au moins jusqu’au moment du vote nominal. Surtout PAME avait déclaré publiquement cette intention. Et pourtant, jusqu’à midi, il y a eu de petites tensions devant le monument du Soldat Inconnu, puisque les membres du service d’ordre de PAME empêchaient tous les non-membres de se rapprocher du Parlement.

La manifestation pacifique a été violemment interrompue vers 15h00, quand de groupes non-identifiés, qui ont voulu s’approcher du Parlement, se sont battus avec les gens du service d’ordre de PAME. Au bout de quelques minutes, de centaines de gens s’attaquaient entre eux dans l’avenue Amalias, et par conséquence beaucoup de blessés ont été transférés à la station des urgences de la place. Pendant les conflits, de centaines de bâtons et de pierres ont été utilisés et des bombes molotov ont été lancées. La police n’a pas intervenu, mais suivait calmement l’espace de la manifestation se transformer en champ de bataille.

Quand les émeutes ont été déplacées vers la partie basse de la place, les policiers anti-émeutes ont intervenu en utilisant de gas lacrymogènes et chimiques et de grenades assourdissantes, et par conséquent le rassemblement a été dissolu. En même temps, et malgré les appels pour que les gens restent à la place jusqu’au moment du vote, les membres de PAME sont partis. Soixante-quate personnes ont été transférés à l’hôpital Evangelismos avec de blessures. Une parmi eux, qui a été transféré au même hôpital par ses proches, avec des problèmes respiratoires, est décédé à cause d’une attaque cardiaque.

Selon le communiqué officiel de l’Hôpital :

« Aujourd’hui, vers 16h45, un homme de 53 ans a été transféré à l’hôpital par le service ambulatoire, de la Aegli Zappeiou, sans impulsions, sans respiration, avec mydriase et la ligne isoélectrique sur l'ECG. Il ne portait aucune blessure. Un effort de récupération a été réalisé pendant 50 minutes, mais sans succès. »
Il est important de signaler que selon le medecin, la mort pourrait être dûe à l’utilisation des gaz lacrymogènes par la police.

La Secrétaire Générale du Parti Communiste, Aleka Papariga, a qualifié l’attaque contre PAME et les émeutes à Syntagme comme planifiés, en mentionnant que des agents provocateurs ont été impliqués. « Syntagma n’appartient à personne », dit-elle. En ce qui concerne l’attitude de la police, elle a dit que à ce moment-là, elle n’aurait pas pu intervenir, parce que la situation aurait détérioré encore plus. Les partis parlementaires de la gauche ont aussi sortis des communiqués sur les conflits, tandis que, par une lettre au journal Eleftherotypia, le « Mouvement Antiautoritaire d’Athènes » a qualifié le Parti Communiste comme le responsable unique pour l’attaque. Le Parti Communiste dénonce les mécanismes « para-étatiques », à côté desquels il y a « un autre mécanisme, au sein duquel coexistent des fascistes, anarchistes, l’extrême droite et les cagoulés bien connus ». Dans le communiqué de Syriza, la responsabilité se situe è l’action objectivement provocatrice de « groupes concrets des « cagoulés » qui ont essayé de se tourner contre les forces du mouvement ».

Bien qu’après les incidents, les gens ont essayé de récupérer la place Syntagma, les attaques constantes des forces policières, ne leur ont pas permis d’y rester. Jusqu’à ce moment, des combats sporadiques ont lieu dans les rues autour de la place et jusqu’à Monastiraki. Jusqu’au début de la soirée, il y a eu 24 détentions et 6 arrestations. Parmi les arrêtés, il y a eu des mineurs chargés de crimes liés à la possession d*explosifs. Six policiers ont été blessés.
 
Dans les autres villes de Grèce, la participation a été inférieure par rapport à hier, et dans la plupart d’eux les manifestants de PAME ont été prépondérants par leur nombre.

La loi contestée a été votée au Parlement vers 20h30.

Source: ICON PRESS / Palaiologos Nikos
Κrot

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